Abonnez vous au flux RSS de l’Evolution biologique

Le vol du Ptèrosaure Austriadactylus en vidéo

ROTATION
FACE

Mue par de puissants muscles fixés sur l'humérus et la cage thoracique, l'aile s'abaisse largement déployée. Le bord d'attaque s'incline légèrement vers le bas grâce à une légère rotation de l'humérus et à une plus nette rotation du poignet. Cette rotation améliore la portance et procure une propulsion vers l'avant.
L'aile se relève. Elle est légèrement repliée grâce à une flexion de l'avant bras et du quatrième doigt. Le bord d'attaque est maintenant retourné vers le haut ce qui permet de maintenir la portance tout en diminuant la trainée.
Les membres postérieurs suivent le mouvement des ailes ce qui augmente l'efficacité des battements de la membrane.
En vue de face, vous remarquerez que le bord de fuite se soulève lorsque l'aile s'abaisse. Ceci est dû à l'élasticité de la membrane qui se déforme sous l'effet des différences de pression entre la face supérieure et la face inférieure de l'aile.  Ce phénomène diminue la portance et donc l'efficacité de l'aile. Pour solutionner le problème, on a supposé la présence d'un tendon ou d'un renfort s'étendant de la cheville à l'extrémité du quatrième doigt. Sa présence est controversée car il n'est pas très visible sur les fossiles et certains spécialistes pensent que l'extrémité du quatrième doigt se serait brisée sous l'effet des forces transmises. Le renforcement du bord de fuite était sans doute assuré par les filaments de la membrane plus serrés à l'arrière de l'aile. Ils devaient transmettre les forces au moins sur toute la dernière phalange du quatrième doigt diminuant ainsi les risques de rupture.

Informations sur la page
créée le : 23-11-2012     mise à jour le : 16-05-2021     384 visites depuis le 3/08/2021
haut de page